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novembre
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27 septembre
Imaginez : vous avez été tiré au sort. Vous allez juger du sort de quelqu’un. Vous assistez à son procès et vous seuls, en tant que jurés, décidez du verdict. Ensemble, acteurs et spectateurs, nous vivrons ce procès. Vous voterez après avoir écouté toutes les parties, et nous acteurs, rendrons votre verdict.
Un pilote de chasse de l’armée qui a abattu un avion de ligne détourné par un terroriste avec 164 personnes à bord. L’avion allait s’écraser sur un stade et ses 70 000 spectateurs.
Le verdict vous paraît simple ? C’est sans compter les rebondissements au cours du procès… Sera-t-il finalement si facile de choisir ?
Le 26 février 2020 à 20h21, le commandant Koch, pilote de chasse de l’armée allemande, abat un avion de ligne, détourné par un terroriste islamiste, avec 164 personnes à bord. Le pirate de l’air avait pris le contrôle de l’appareil et menaçait de s’écraser sur le stade de football de Munich, un soir de match international. Il y avait 70 000 personnes dans le stade.
Laura Koch avait pourtant reçu l’ordre de ne pas tirer. Et elle a choisi de désobéir.
Avait-elle le droit de sacrifier la vie des 164 passagers et membres d’équipage, pour sauver les 70 000 spectateurs du stade ?
Un procès d’assises plus vrai que nature dans lequel les spectateurs sont jurés. Une véritable expérience sociologique.
La Provence
Les spectateurs sont efficacement ébranlés dans leurs convictions, y compris les plus avertis.
Petites affiches
Ferdinand von Schirach, né à Munich en 1964, est avocat de la défense au barreau de Berlin depuis 1994, spécialisé en droit criminel et auteur criminaliste à succès.
Ses recueils Crimes et Coupables, ainsi que ses romans L’Affaire Collini et Tabou lui ont valu un succès international et de nombreux prix : Prix Médicis, Ours de Berlin (pour la littérature), Kleis, Honyataisho. Il est traduit, adapté à la scène et à l’écran dans plus de trente pays.
Ses romans et recueils de nouvelles puisent leur inspiration dans son expérience professionnelle ainsi que dans son histoire familiale. Petit-fils du dirigeant des jeunesses hitlériennes, il dit :
« Je ne suis pas coupable des crimes commis par mon grand-père, mais je porte une responsabilité associée à ce nom, qui consiste à faire en sorte que ces crimes ne se reproduisent plus. Prendre cette responsabilité au sérieux représente une grande partie de ma vie. Tout ce que j’écris en participe un peu. »
La pièce TERREUR de Ferdinand von Schirach (traduction de Michel Deutsch) est éditée et représentée par L’Arche – éditeur et agence théâtrale. www.arche-editeur.com
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