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24 janvier
« La musique commence là où la parole est impuissante à exprimer ; la musique est écrite pour l’inexprimable… », affirmait Debussy. C’est pourtant la proposition que l’Atelier de la langue française a faite au pianiste et improvisateur Jean-François Zygel : parler de musique, la veille de son concert-spectacle, sans piano et sans orchestre… Que peut nous dire un musicien sans son instrument ? Beaucoup de choses : sur son métier, sa formation, son rapport à l’art et à l’époque ; sur les lieux communs qui l’agacent ou sur les grands compositeurs qui l’inspirent…
Quelle place occupe l’humour au sein de la musique classique ? celle-ci a-t-elle toujours été élitaire ? d’où lui vient sa passion pour le cinéma muet ? que représente la scène pour lui ? N’est-il pas paradoxal d’enseigner l’improvisation ? qu’est-ce qui différencie la musique classique des autres musiques ? quelle musique pour le XXIe siècle ? Voici quelques exemples des questions que nous soumettrons à notre invité. Ses réponses seront celles d’un artiste, forcément subjectives, forcément passionnées. Nul doute, pour qui connaît Jean-François Zygel, qu’elles seront passionnantes !
Jean-François Zygel est un virtuose de l’improvisation, cet art de l’invention et de l’instant. Mêlant volontiers composition, improvisation et répertoire, ses différents projets le mènent à partager la scène avec des artistes de tous horizons, ses principaux ports d’attache étant cette saison La Seine musicale, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse et la Philharmonie Luxembourg.
Au Conservatoire de Paris (CNSMDP), il enseigne l’improvisation au piano, une classe qu’il a fondée il y a vingt ans. On peut retrouver régulièrement Jean-François Zygel sur France Inter et sur France Télévisions, où il défend avec humour et passion la musique classique sous toutes ses formes.
Ses différents albums sont édités chez Naïve et Sony.
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