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25 avril
« Je ne suis pas une contemplative, je ne suis pas une philosophe, je ne suis pas un écrivain, je ne suis pas une artiste, mais je me suis toujours considérée au service de. »
C’est par ces mots que Françoise Nyssen décrit l’introspection qui fut la sienne au moment de devenir ministre de la culture en mai 2017, à la demande du président Emmanuel Macron. Née en Belgique, ayant d’abord étudié la chimie et l’urbanisme, celle qui deviendra présidente de la maison d’édition Actes Sud en a accompagné toutes les réussites – de la traduction en France de prix Nobel étrangers (tels Svetlana Aleksievitch, Günter Grass ou Imre Kertész) à l’obtention de cinq prix Goncourt (Laurent Gaudé, Jérôme Ferrari, Mathias Énard, Éric Vuillard et Nicolas Mathieu), en passant par de grands succès public (telle que la saga Millenium de Stieg Larsson) ou la promotion d’auteurs comme Paul Auster ou Nancy Huston. Comment fonctionne une grande maison d’édition ? comment découvre-t-on un écrivain ? à quels enjeux le monde du livre est-il aujourd’hui confronté ? Mais également : quelles leçons retire-t-elle de son expérience de la vie politique ? Quel bilan tire-t-elle de son passage à la tête de la rue de Valois ? Voici quelques-unes des questions que nous aurons plaisir à poser à celle qu’on peut qualifier, avant tout, d’artisane de la culture.
Françoise Nyssen est éditrice et ancienne ministre de la culture. Présidente de la maison d’édition Actes Sud de 1987 à 2022, membre des gouvernements Edouard Philippe de mai 2017 à octobre 2018, elle préside désormais le festival du théâtre de rue d’Aurillac, la Maison de la poésie à Paris et le festival d’Avignon. Son autobiographie, Plaisir et nécessité, est paru en 2019 chez Stock. Elle est membre du conseil d’administration de l’Atelier de la langue française depuis janvier 2024.
Une vente de livres et une séance de dédicaces sont prévues à l’issue de la rencontre, en partenariat avec la librairie aixoise Lagon Noir.
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